Top articles
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Le Galetas de Vincent
Un jour de janvier 2011 le poète belge Christian Erwin Andersen pour qui j'ai crée le blog http://bris-de-verre.over-blog.com/ m'a dicté ce poème par téléphone. Je te le dis C'est perdu d'avance Faudra bien qu'un jour elle cesse de tourner Cette boule...
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Les caresses se bousculent
Les caresses se bousculent au portillon de mes mains laquelle courbera ton corps je la cherche laquelle t'arrachera le cri je ne sais déjà ton sexe supplie tes yeux disent le plaisir latent nos ventres s'épousent et la noce est belle une toute jeune fille...
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chère maman
Chère Maman, 66 ans se sont passés, sur la pointe des pieds, depuis que tu m’as mis au monde. Je m’en souviens. Cela n’a rien de bien extraordinaire sinon que, avec l’extrême gentillesse que je t’ai toujours connue tu as eu cette idée merveilleuse entre...
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un cocktail létal pour la poésie
FRIC + INTERNET + IMMATURITE DES CREATEURS = un cocktail létal est en train de tuer la poésie : La colère de c.e. andersen Je n’exagère rien. Prenez la peine d’aller voir. Sur Internet. Si vous avez la flemme, pas de problème, je vous donnerai les adresses...
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RECIT EROTIQUE
De toute évidence, elle en est persuadée : c’est facile Parfaitement sereine elle vous l’annonce : veuillez noter que le prochain thème a pour titre l’odyssée de la peau » … elle tourne les talons …et s’en va. Moi, je suis abasourdi. Je voudrais protester...
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Venus d’occident
Venus d’occident de gros insectes métalliques bourdonnent dans le ciel ils jettent aux chiens noirs la graine qu’ils mangeront à même la terre cette graine est blanche comme est blême le visage de l’enfant piétiné j’ai vu souvent la charité blanche écraser...
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Imagine
Imagine dos au rocher l’aube épaulant son fusil et sur le cran de mire juste ce qu’il faut de soleil blafard pour le coup précis et la mort exacte puis très vite comme déboulant d’une ravine le cabri noir de la peur et dans les yeux goulus de l’homme...
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morosité - poème
Inquiet de tout J’arpente le temps Il a changé Ce n’est plus le même Plusieurs fois par jour Je l’ausculte Lui prends le pouls Fais tirer la langue Je ne le reconnais pas J’ai du soucis Ce matin il est près du point De congélation Et refuse de prendre...
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réponse à un commentaire
Message d’amitié à un lecteur qui a laissé sur « les POETIQUES II » un commentaire que j’ai particulièrement apprécié. Ce commentaire de mon poème « IMAGINE » relatif à l’assassinat de Frederico Garcia était le suivant : « d’une beauté tragique remarquable...
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Tu souris
Tu souris au même instant sur la crête le soleil déborde il instille ses ors dans la rosée d’une toile d'épeire l'oracle que tu interrogeais exulte il est lumineux dans sa parure d’aragne le fil d’Ariane accroché à sa patte lui sied à merveille sa vérité...
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Avant de l’écrire
Avant de l’écrire va voir ton poème il t’attend sur le seuil pourquoi es-tu venu il ne le sait pas mets-le en confiance lisez vous sans hâte face à face ton poème et toi lisez-vous les yeux dans les yeux ainsi font au hasard des puits les gens du désert...
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Où va donc le sang ainsi
Où va donc le sang ainsi par longs écoulements à grands flots sur les pentes de l’être et des siècles est-ce vers ces vastes prairies rousses hantées par la soif irréductible et les bêtes féroces vers ces lieux de l’ancêtre précédé des singes aux yeux...
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EPITAPHE
Je me décompose ici sans vergogne mais sans arrogance à l’ombre d’un tilleul si paisible qu’à lui seul il est le chemin et le but le moyen et la fin je me transforme change de masque et travaille sans trêve à m’en recomposer d ‘autres en ce lieu réputé...
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Elle tend au ciel
E lle tend au ciel ses bras liquides par où elle meurt tailladée elle est la nuit du tocsin ultime la danseuse de feu qui se noie une fatigue de roseaux brisés emmêlés de ressacs sans fin et sans espoir l'a jetée là miliaire dérisoire au bord du temps...
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Foutu tango
Ecrit tout specialement pour Dominique Bernard, La scène a lieu dans les environs immédiats du château de Ham-sur-Heure, non loin de Charleroi, par une journée radieuse d’avril 1973. Ce jour là, par je ne sais quel sortilège, tu m’as fait cadeau de poésie....
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L'homme invente les dieux
L’homme invente des dieux qui sont les racines du ciel le ciel où il vit est son père lequel copule avec les étoiles qu’ il engrosse la voie lactée est sa semence les dieux sont donc les racines du père de l’homme elles ancrent le ciel à la terre par...
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PREMIERE STATION
J’avais chanté et dansé toute la nuit, pris cent fois dans mes bras la terre douloureuse et, au lever du jour, je m' étais lavé la face avec le lait de la lune. Je suis allé à la source toute proche pour y boire. Ca c'est passé là. A présent, dans la...
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DEUXIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Je m'étais tu. Un rayon de soleil avait jailli d'une faille dans les nuages et s'était arrêté au visage de la morte étendue près d'un buisson. Je l'ai nettoyé de sa boue avec beaucoup de douceur … et de...
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TROISIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Péniblement je me suis mis en route. Le visage de la jeune morte et les chiens que j'entendais se déchaîner, du côté de Mausort m'avaient rendu sombre et nerveux c’est toujours sous le même ciel rapiécé...
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QUATRIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre j'ai retrouvé mon calme. En somme, la rencontre avec la mort avait été brève, comme je l'eus été avec l'assassin ! Puis, d'un seul coup, je me suis mis à trembler, de tous mes membres. Je commençais soudain...
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CINQUIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Exaspéré, j'ai secoué vivement la tête. A son tour, comme la nuit qui venait de s'achever, la journée n'en finissait pas et je pensais toujours à la morte. Au loin l'orage grondait sur la montagne. Bientôt...
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L'endroit était accueillant
L'endroit était accueillant on y avait suspendu les heures. Des ilots de lumière tamisée de rouge accueillaient ça et là quelques ombres chinoises aux bois acajou des moucharabieh. Mon cerveau était en pause On m'attendait, quelqu'un me fit entrer. Sur...
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SIXIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Je me suis mis à penser à l'assassin. Sans aucun doute il avait dû ruser pour l'amener là. Il lui avait raconté des balivernes et elle était tombée dans le piège. C'était une enfant encore, qui ne pouvait...
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SEPTIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Sait-on assez, derrière le loup du rire ou le masque des babines … le crochet du boucher ? L'enfant lui avait souri lorsqu'il avait dit, en caressant ses cheveux " tu as de jolis yeux " Saura-t-on jamais...
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HUITIEME STATION
ADRESSE AUX CHIENS & Petite histoire du meurtre Je courrais à présent et la morte me poursuivait de ses imprécations. J'avais vu son épaule lacérée, sa nuque en sang. J'en avais des nausées. Je n'ai jamais aimé le sang. Ongles dents crocs qui me déchirez...